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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU CPSS

Voici quelques faits saillants de notre récente assemblée générale du CPSS, qui s’est tenue du 30 avril au 3 mai. Cette assemblée a été marquée par la présence de nombreux invités et le traitement de divers sujets importants, y compris les interventions de nos dirigeants et de la direction du SCFP-Québec.

Nous sommes particulièrement heureux de célébrer le retour du SCFP-2057, après plus de 18 ans d’absence. Ensemble, nous continuerons de poursuivre notre mission au bénéfice des membres du personnel de soutien scolaire.

Un coup de chapeau spécial a été donné à Éric Châteauvert, qui a été reconnu pour ses mises à jour hebdomadaires de notre page Facebook et pour les magnifiques photos prises tout au long de la semaine.

Pour couronner le tout, nous félicitons Sophie Paquin, l’heureuse gagnante du cadeau offert par Beneva lors de leur tirage

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Merci à tous pour votre participation.

 

 

Notre fierté, c’est de contribuer à la réussite éducative

Nous sommes plus de 10 000 femmes et hommes à l’œuvre dans les écoles et les collèges du Québec.

Notre fierté, c’est de contribuer à la réussite éducative des élèves et des étudiants et étudiantes – de les faire briller, grandir et évoluer.

Notre rôle est de leur donner une multitude de services et de voir au bon fonctionnement des établissements.

Nous sommes des membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) présents comme employés de soutien dans les écoles et les collèges, ainsi que comme professionnels et professionnelles de l’éducation. Nous sommes : concierge, ouvrier certifié, technicien en travaux pratiques, secrétaire, psychologue, orthophoniste, éducatrice en service de garde… parmi tant d’autres titres d’emploi.

Vous le savez, depuis nombre d’années, il manque cruellement de personnel dans les écoles du Québec. Cela entraîne un manque de services aux élèves. C’est inacceptable.

Notre charge de travail s’est constamment alourdie. Notre pouvoir d’achat et nos conditions de travail se sont grandement dégradés. Par conséquent, les centres de services scolaires et les collèges n’arrivent plus à recruter et retenir suffisamment leur personnel.

Nous sommes présentement en négociation de nos conditions de travail avec le gouvernement du Québec, qui semble encore vouloir faire fuite en avant. Il est minuit moins une pour corriger le tir. Le temps est donc venu pour nous de sortir de l’ombre. Comme le gouvernement nous ignore et ne nous entend toujours pas, nous sommes forcés d’aller vers la grève.

Nous voulons la même chose que vous : des conditions gagnantes pour faire briller les enfants du Québec. Nous comptons donc sur votre compréhension et votre appui dans nos revendications.

 

Au Québec, le secteur de l’éducation du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) regroupe 15 sections locales du soutien scolaire comptant environ 10 000 membres, quatre sections locales des collèges comptant environ 800 membres et une section locale de professionnels et professionnelles de l’éducation (SPPLRN-SCFP 5222) comptant environ 1000 membres.

Nos conventions collectives nationales sont arrivées à échéance le 31 mars 2023.

Nous faisons partie des 740 000 membres du SCFP présents à travers le Canada et des 135 000 membres du SCFP au Québec.

Le SCFP est le plus grand syndicat au Canada. Au Québec, il est le plus grand syndicat affilié à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).

 

Une première journée sous le signe de la solidarité…et la promesse de plusieurs autres à venir

Le soleil était à peine levé sur la ligne de piquetage du Collège de Maisonneuve à Montréal que les porte-paroles du Front commun annonçaient déjà la prochaine séquence de grève, qui se tiendra du 21 au 23 novembre 2023.

Un peu partout au Québec, nous avons été des milliers à nous faire entendre haut et fort. Nos drapeaux flottaient haut, nos trompettes et nos cris portaient loin, les klaxons étaient au rendez-vous pour nous signaler l’appui de la population en général.

Malgré notre détermination, le gouvernement ne semble pas comprendre le message. Le 29 octobre dernier, le Conseil du trésor nous présentait une offre contenant une bonification dérisoire de seulement 1,3 %. L’offre salariale, qui est passée de 9 % sur cinq ans à 10,3 % pour la même période, ne réglerait en rien les problèmes causés par l’immense retard que nous subissons. Au contraire, elle nous appauvrirait.

Si rien ne bouge à la table de négociation, il ne reste qu’une solution : montrer que nous sommes unis et forts, nous, d’une seule voix.

2023-11-06-Journal-de-la-greve-Front-commun-FR.pdf (frontcommun.org)

Un dépôt insultant, une fois de plus

Négociation dans le secteur public

Un nouveau dépôt qui laissera les travailleuses et les travailleurs sur leur faim

« Beaucoup de bruit pour rien : une bonification pitoyable de seulement 1,3 % sur une durée de cinq ans. » C’est avec une vive déception, mais peu d’étonnement, que les porte-paroles du Front commun ont pris connaissance du dépôt effectué ce matin par le Conseil du trésor, lequel est reçu comme un affront. Encore une fois, le gouvernement démontre son incapacité à comprendre les difficultés vécues dans les services publics et à réaliser l’urgence de sauver le bateau qui est en train de couler. Il prouve de plus sa déconnexion complète face à la colère des travailleuses et des travailleurs qui, épuisés, portent sur leurs épaules des services publics plus que jamais fragilisés.

« Ce dépôt est une nouvelle claque au visage des 420 000 travailleuses et travailleurs du Front commun. C’est une insulte. C’est trop peu trop tard. Pour nos gens, tendre l’autre joue, c’est terminé », ont tonné d’une seule voix les porte-paroles du Front commun, François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ, et Robert Comeau, président de l’APTS.

Malgré le fait que 100 000 personnes sont venues appuyer le Front commun dans les rues le 23 septembre, malgré un mandat de grève générale illimitée adopté à 95 % et l’annonce d’une première journée de grève, l’éléphant a encore accouché d’une souris. Le gouvernement continue de vouloir tout décider seul, de tout imposer, habitué à manœuvrer ainsi depuis sa première élection, en 2018.

« Nous ne voyons rien dans ce dépôt qui permettrait de lever la grève. Nous devons nous rendre à l’évidence. La grève est la seule solution pour que le gouvernement comprenne. Puisqu’il le souhaite, on va l’exercer haut et fort le 6 novembre prochain », ont renchéri les porte-paroles. Ces derniers ont aussi précisé qu’ils prendront le temps d’analyser le dépôt en détail et en feront la présentation à leurs instances respectives, mais il ne fait déjà aucun doute qu’il n’est pas à la hauteur des attentes de leurs membres.

Offre salariale

L’offre salariale, qui est passée de 9 % sur cinq ans à 10,3 % pour la même période, ne réglera en rien l’immense retard que subissent les 420 000 travailleuses et travailleurs regroupés en Front commun par rapport aux autres Québécoises et Québécois.

« La nouvelle offre salariale ne réussira pas à nous sortir de l’appauvrissement proposé par le gouvernement. Nous jouons toujours dans le même mauvais film, un film catastrophe. »

Rappelons que le gouvernement a choisi de donner aux parlementaires 30 % d’enrichissement et de rattrapage auxquels viendront s’additionner d’autres augmentations annuelles et qu’il a offert 21 % aux policiers de la Sûreté du Québec. L’entente salariale à convenir avec le Front commun devra le considérer.

« Nous constatons que ces offres substantielles ont été offertes à des emplois à majorité masculine, alors que les services publics, composés à 78 % de femmes, ne se font offrir que des miettes. On est encore devant une discrimination inacceptable envers les femmes. »

Primes

En reconduisant certaines primes jusqu’au renouvellement de la convention collective, la ministre LeBel a posé le seul geste sensé dans le contexte, mais il ne s’agit pas d’un gain, c’était déjà acquis. S’attaquer aux conditions de travail et de pratique des travailleuses et des travailleurs œuvrant dans des secteurs en difficulté, de la part d’un gouvernement qui prétend vouloir être un employeur de choix, aurait été une grave erreur. Cependant, en mettant fin à des mesures administratives prévues dans le cadre de la COVID-19, le gouvernement met le feu aux poudres.

Retraite

Le recul du gouvernement sur une mesure de « détention » qu’il voulait imposer au Régime de retraite du personnel employé du gouvernement et des organismes publics (RREGOP) – soit le fait de faire passer la retraite sans pénalité de 55 à 57 ans pour les personnes ayant 35 ans de service – constitue une bonne nouvelle, certes, mais l’attaque majeure demeure alors que le régime est pourtant en excellente santé financière, dont la réduction des rentes exigées sous prétexte d’une bonification du régime de rentes du Québec (RRQ).

Tables sectorielles

Le règlement de cette négociation passe certes par une entente à la table centrale, mais également aux tables sectorielles. « Malgré tous les signaux envoyés à ces tables, dont l’élagage mené récemment, nos vis-à-vis patronaux répondent qu’ils n’ont aucun mandat pour parler même de leurs propres demandes. Nous sommes rendus à nous questionner sur la volonté et la capacité du gouvernement à convenir d’ententes satisfaisantes prochainement. »

Comme toujours, le Front commun sera disponible pour négocier afin de faire avancer cette négociation rapidement, à la satisfaction de ses membres.